A la rencontre des bouquetins du vallon de Bérard et du col de Salenton

Vue sur le versant nord des Aiguilles Rouges et leurs glaciers eRetour sur une belle randonnée effectuée cet été: le col de Salenton (2526m) par le vallon de Bérard.
A l’écart de l’agitation de la vallée de Chamonix toute proche, le vallon de Bérard est un véritable havre de paix, resté très sauvage.En environ 2h de marche, il donne accès au refuge de la Pierre à Bérard, halte bienvenue, en particulier aux candidats à l’ascension du Buet (3096m). Au dessus du refuge, le sentier se redresse pour laisser place à un décor de plus en plus minéral au fur et à mesure que l’on prend de l’altitude. Malgré une randonnée tard en saison (mi-aout 2013), nous avons du traverser plusieurs névés, vestiges d’un hiver particulièrement généreux en neige.13082013_Bouquetin_male-950En se rapprochant du col de Salenton, le sentier laisse place à des roches moutonnées, où nous avons rencontré les premiers bouquetins du jour. Il s’agissait de jeunes bêtes, bien occupées à lécher les rocher, et n’hésitant pas à se donner de violents coups de corne quand l’un s’approchait trop près du coin de l’autre. Jeunes bouquetins lechant les rochers Jeunes bouquetins se chamaillant
Réserve naturelle du valon de BérardAu col de Salenton, on peut contempler sur l’autre versant la large et verte vallée de la Diosaz, qui s’écoule en direction de Servoz. Il est intéressant de ne pas s’arrêter au col et de monter sur le petit sommet immédiatement au sud. C’est un très beau belvédère qui permet entre autre de contempler le versant nord du massif des Aiguilles Rouges, et ses petits glaciers, malheureusement en train de mourir à petit feu. Au col de SalentonHaute valle de la Diosaz depuis le col de SalentonLe col et l'aiguille de SalentonEclaircie et nuagesSur le chemin du retour, un peu au dessus du refuge, ce fut l’occasion de recroiser plusieurs bouquetins.Jeune bouquetin male13082013_Bouquetin_femelle_2-95013082013_Bouquetin_femelle_3-950
D’abord un mâle et une femelle, puis deux jeunes. Distants d’une trentaine de mètre, j’ai commencé à les photographier au téléobjectif puis me suis rapproché de plus en plus, grapillant 10cm par 10cm. Ils n’étaient pas très craintifs mais avaient tout de même du mal à accepter ma présence à moins de 5 à 10m. Sans doute trop occupés à brouter l’herbe grasse, ils ont fini par s’approcher à moins de 3m de moi.
J’ai alors pu prendre une photo au 24mm, permettant les montrer dans leur magnifique habitat naturel.Jeunes bouquetins curieuxBouquetins dans leur environnement

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