Fin de cette série de lacs Hauts-Alpins avec le Réou d’Arsine, dans le massif des Ecrins. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un lac mais plus d’une zone de méandres formés par le torrent du petit Tabuc.
Il se situe en contrebas du col D’Arsine, au pied de la Montagne des Agneaux et du Pic de Neige Cordier. Ses eaux se parent de magnifiques couleurs turquoises.
Pour le rejoindre, nous sommes partis depuis le parking côté Villard d’Arêne. Cela faisait longtemps que je souhaitait visiter cette longue vallée, qui permet entre autre d’accèder après de longues marches aux refuges du Pavé ou bien à celui d’Adèle Planchard, en plein coeur du massif.
Après avoir passé un verrou, on arrive à un immense replat, le Plan de l’Alpe, où l’on a une belle vue sur les méandres de la Romanche ainsi que sur la Roche Faurio, dont le versant nord est particulièrement raide et austère.
C’est à cet endroit que se situe également le refuge de l’Alpe de Villard d’Arène, au pied du Pic de Chamoissière. Il se situe au carrefour des deux vallées, l’une remontant vers la Grande Ruine, l’autre vers le col d’Arsine, que nous avons emprunté.
L’endroit est véritablement truffé de marmottes, relativement peu farouches. J’en avait rarement vu autant. Avec ces grandes étendues vertes, cela doit être le paradis pour elles.
Le Col d’Arsine (2340m) se situe au pied du Pic de Neige Cordier et de la Montagne des Agneaux. Il permet de relier à pied les villages du Casset et de Monêtier les Bains à celui de Villard d’Arêne, sans devoir emprunter le col du Lautaret. C’est un petit peu longuet pour le rejoindre mais la marche est très facile.
Le fameux Réou d’Arsine se situe en peu en contrebas, versant Monêtier. Je doit avouer qu’il s’agit d’un véritable petit coin de paradis où il faudra bien que j’aille bivouaquer un jour, afin de faire des photos dans de meilleures conditions de lumière que celles présentées ici.
Vu de loin, l’endroit n’a l’air de rien, mais une fois posé sur la rive, entre eaux turquoises et sommets enneigés, on ne peut que se laisser aller à la contemplation.
Il est en effet difficile de repartir, et on regrette de ne pas avoir garé une seconde voiture au village du Casset. Après être remonté au col, c’est la longue descente vers Villard d’Arêne qui nous attend.
C’est marrant car en fait on est un peu pareil : l’envie de bivouaquer dans tous les jolis coins qui se présentent ; je commence à me faire une raison et me dire qu’une vie n’y suffira pas…
Love following you on these adventures… You get such great pictures!