Sur les Hauts Plateaux du Vercors: le Pas de l’Aiguille et la Tête Chevalière

Les Hauts Plateaux du Vercors font partie du Parc Régional Naturel du Vercors. Le lieu est préservé et la nature sauvage. La nature a bien fait les choses car le lieu est inaccessible en voiture et il faut donc marcher pour profiter de ces paysages pittoresques de moyenne montagne.

Ces Hauts Plateaux sont bordés à l'Est par la Barrière du Vercors, un ensemble de parois calcaires abruptes qui s'étend sur près de 50 km. Plusieurs passages plus ou moins faciles appelés des "Pas", permettent d'y accéder à pied.

Reportage en images sur une belle randonnée estivale sur les hauts plateaux du Vercors: l'ascension de la Tête Chevalière (1951 m) par le Pas de l'Aiguille qui offre un point de vue exceptionnel sur le seigneur du Vercors: l’inaccessible Mont Aiguille.

Retour sur les Hauts Plateaux du Vercors en cette fin juillet, après la découverte de cet endroit fin juin au Pas des Bachassons.
Direction cette fois le Pas de l'Aiguille pour accéder aux plateaux, que nous avons rejoint depuis Chichilliane, au sud du Mont Aiguille. Une nouvelle fois, la vue y est superbe sur le Triève et les Ecrins. On distingue même la Meije ce matin là.

Le Pas de l'Aiguille est lieu chargé d'histoire et haut lieu de la résistance durant la seconde guerre mondiale. Un monument y commémore le massacre de résistants par les allemands, plus nombreux et mieux armés qu'eux. Il faut avouer que le lieu est assez prenant et on s'imagine bien la scène, les résistants français terrés dans leur grotte sous les feux de l'artillerie allemande. On a peine à croire que cet endroit si paisible et idyllique ait pu être le théâtre d'un tel déchainement de violence.

Une fois passé le Pas de l'Aiguille et le refuge de Chaumailloux, on prend la direction de la tête Chevalière, et les grands espaces reprennent le dessus.  La vue sur le Grand Veymont et le Mont Aiguille sont à couper le souffle, l'endroit est réellement superbe. Là aussi les habitants des lieux pourront vous rendre visite: ici une marmotte bien gourmande et un chamois, surpris sur le chemin du retour, et qui se grattait le dos contre un rocher.

En s'approchant du sommet de la Tête Chevalière, belvédère de choix, on réalise l'immensité de ces hauts plateaux... et aussi comme il doit être facile de s'y perdre en cas de brouillard, car on évolue assez souvent hors sentier. Les moutons semblent perdus dans cet océan de verdure.

Du sommet on peut également bien observer les sommets du Dévoluy, notamment le plateau de Bure et les Têtes de Garnesier. Un massif superbe et également très sauvage, à visiter absolument!

Après la pause contemplative sommitale, les nuages s'épaississant incitent à redescendre. Il faut dire que la voiture n'est pas toute proche. On repasse devant le refuge de Chaumailloux, qui avec ses faux airs de yourte pourrait donner à croire qu'on se trouve en Mongolie.